Visa pour l’Image 2009: Photographier notre époque ou les « pipoles »? par Jean-Paul Cluzel

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Le photojournalisme est-il mort? À l'occasion du festival Visa pour l'Image jusqu'au 13 septembre à Perpignan, Jean-Paul Cluzel livre pour Yagg ses réflexions.

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À Perpignan, jusqu’au 13 septembre, se déroule le Festival international de photojournalisme Visa pour l’Image. Le paradoxe est que dans le monde multimédia d’aujourd’hui, qui a rarement consommé autant d’images sur une aussi grande variété de supports, la photo de journalisme ne se porte pas très bien. Une des meilleures agences, Gamma, s’apprête à externaliser sa production, comme on dit pudiquement, c’est-à-dire à ne plus employer de photographes permanents. Certes, la photographie professionnelle est désormais concurrencée dans l’actualité par le simple citoyen. Nous pouvons tous avoir un jour la chance d’être « au bon moment » pour capter avec notre téléphone portable le début d’un « incident » dans nos banlieues ou l’impact des deux avions dans les Twin Towers le 11 septembre 2001. Mais l’irruption du citoyen dans la couverture de l’actualité n’est pas la cause de la crise de la photographie d’actualité professionnelle, tout comme internet et les blogs obligent les médias…

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